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L’inhalation est une méthode utilisée pour prévenir, soulager ou soigner différents maux. Il y a l’inhalation sèche et l’inhalation humide. Quelle que soit l’option choisie, les ingrédients utilisés sont presque les mêmes. Le principe est de créer une interface entre les principes actifs de plantes médicinales et la sphère broncho-pulmonaire. La méthode permet d’inhaler les molécules en suspension dans la vapeur d’eau afin qu’elles se mettent en contact avec la muqueuse respiratoire (nez, sinus, gorge, poumons) pour la dégager. Ce remède de grand-mère est aussi efficace pour certains troubles nerveux.
Plus d’informations concernant l’inhalation
L’inhalation est une méthode de soin simple, mais économique et efficace. Elle demande toutefois des matériels particuliers. Elle permet aussi d’avoir des résultats dans l’immédiat.
Pour réaliser l’inhalation, il faut utiliser un inhalateur en plastique et à défaut, on peut se servir d’un bol et d’une serviette ou d’un tissu épais. Comme ingrédients, il faut de l’eau bouillante et des produits qui ont des vertus anti-infectieux ou anti-inflammatoires. Il est possible d’utiliser des huiles essentielles ou bien des plantes.
En général, cette méthode permet de soulager le rhume, la toux, le nez bouché ou encore le nez qui coule.
Cette technique est abordable, elle s’est vue de plus en plus pratiquée. Cependant, il faut adopter la bonne manière pour la réaliser car il y a des étapes à respecter. Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a des contre-indications pour certains cas. Les personnes qui souffrent de l’asthme ou encore les femmes allaitantes, les femmes enceintes ou les enfants de bas âge peuvent ne pas supporter l’inhalation. Il est donc indispensable de consulter les avis des professionnels. Si l’inhalation est mal pratiquée, elle peut avoir l’inverse de l’effet escompté et aggraver l’état de santé de la malade.
L’inhalation humide
C’est la version la plus pratiquée de l’inhalation. Elle consiste à verser des concentrées de principes actifs de plantes ou des morceaux de plantes dans une eau bouillante. La malade inhale la vapeur qui s’en dégage.
Cette pratique passe par différente étapes et il faut les respecter afin d’obtenir du bon résultat. En cas d’obstruction des voies respiratoires, il faut d’abord les dégager. On peut utiliser du spray avec de l’eau de mer ou d’une solution particulière. Il est également nécessaire d’enlever les lentilles si on n’en porte ou encore des bijoux qui peuvent chauffe et causer des brûlures. Il faut ensuite faire bouillir de l’eau et la verser dans un grand bol. On y ajoute l’huile essentielle ou les plantes selon le dosage recommandé par les professionnels en naturopathie, aromathérapie ou en médecine générale. On entoure la tête d’une serviette ou d’une couverture épaisse et on place la tête au-dessus du bol. La couverture doit empêcher la vapeur de s’échapper. On inhale la vapeur qui contient les molécules issues de la solution afin qu’elles puissent atteindre les voies respiratoires.
Il faut noter que toutes les plantes et toutes les huiles essentielles ne permettent pas de faire une inhalation humide. Il faut bien choisir le produit à utiliser pour éviter les conséquences indésirables sur la muqueuse. En général, la camomille romaine, l’eucalyptus radié ou encore le pin Sylvestre sont les meilleurs pour le traitement de la sphère ORL.
Après la pratique de l’inhalation, le patient ne doit pas s’exposer à l’air frais ou à la pollution car les muqueuses sont fragilisées par l’inhalation humide.
L’inhalation sèche
L’inhalation sèche est plus facile à faire que l’inhalation humide. Elle est également plus pratique. Elle ne nécessite pas d’outils particuliers comme la première pratique et peut être réalisée partout. Pour ce faire, on a besoin d’un mouchoir et de l’huile essentielle. Une petite dose de cette dernière est à verser sur le bout de tissu et on le respire.
Si l’on ne trouve pas de bout de tissu ou de mouchoir, on peut faire une inhalation sèche directement sur la bouteille de l’huile essentielle. On peut également utiliser un diffuseur électrique. On ajoute les gouttes d’HE sur le dispositif et on l’active. Pour optimiser les résultats, il vaut mieux fermer les différentes ouvertures. Si l’on ne dispose pas de diffuseur, on peut aussi ajouter directement les gouttes d’huiles essentielles sur l’oreiller avant de se coucher. Cela permettra d’inhaler les molécules du produit pendant la nuit. Il ne faut pas en mettre autant surtout si l’oreiller est neuf car l’huile essentielle peut laisser des traces.
Selon le type d’huiles essentielles choisi, on peut aussi l’appliquer directement sur les narines ou bien sur la paume des mains. De la même manière que les eaux de parfums, il est également possible d’en mettre au creux du cou et toutes les autres zones riches en vaisseaux sanguins. Cela permettra aux produits de passer de la peau vers le sang. Et ainsi, ils seront diffusés dans l’ensemble de l’organisme pour atteindre la partie ciblée.
Il faut noter qu’un inhalateur chauffant peut être utilisé pour faire une inhalation sèche. Comme l’inhalation humide, il y a aussi des contre-indications à respecter. Ce sont généralement les personnes vulnérables (enfants de bas âge, femme enceinte, etc.) qui ne peuvent pas utiliser cette méthode.
Quelques exemples d’huiles essentielles pour faire une inhalation
Les huiles essentielles utilisées pour faire une inhalation sont nombreuses. Il existe cependant quelques-unes qui sont principalement les plus prisées et les plus connues. Dans la liste, on a l’huile essentielle de pin. Elle est connue pour ses bienfaits stimulants pour les défenses immunitaires et anti spasmodiques. Il y a aussi l’huile essentielle de thym ou encore l’huile essentielle d’eucalyptus qui sont efficaces contre les différentes inflammations qui peuvent attaquer les voies respiratoires. Elles dégagent les voies respiratoires. Comme antiseptiques et solutions apaisantes ou encore anti bactériennes et anti-inflammatoires, on peut se servir de l’huile essentielle de menthe, de l’huile essentielle de lavande ou de l’huile essentielle de lavande.
Pour ce qui est du dosage de ces produits, il est nécessaire de consulter un naturopathe, un aromathérapeute ou encore un médecin pour le savoir. Le professionnel peut même indiquer quel type de produit utilisé et comment l’utiliser efficacement.